Relocaliser les revenus de la production et de la consommation du territoire sur le territoire.
La fuite de l’euro hors du territoire (par sa mise en banque, des achats hors territoire…) est compensée par la vitesse de circulation de la MLCC : la Roue ne pouvant servir qu’aux échanges locaux (c’est à dire à l’achat de biens et services), elle change de mains plus vite, avec à chaque fois un chiffre d’affaires à la clé.
Une étude de Sol Violette (Toulouse) a montré une vitesse de circulation 3 fois supérieure à l’euro.
Il y a doublement de la masse monétaire en circulation sur le territoire : les euros collectés en échange des Roues servent à financer des projets locaux qui respectent l’humain et la nature via les crédits accordés par la NEF (banque éthique). Ce fonds de garantie placé à la NEF peut être une source de financement pour l’aide à l’installation et/ou au maintien d’activités économiques locales bénéfiques au territoire.
L’utilisation de la Roue conduit donc à une augmentation de la demande locale, qui, en fonction de son intensité (c’est à dire du nombre d’utilisateurs sur la durée) favorise de manière marquée le maintien et la création d’emplois locaux non délocalisables.